La Constitution, en son article 43, consacre le caractère obligatoire et gratuit de l’enseignement primaire dans les établissements publics.« Toute personne a droit à l’éducation scolaire. Il y est pourvu par l’enseignement national. L’enseignement primaire est obligatoire et gratuit dans les établissements publics ».
Pour l’ONG « FDAPID » et autres organisations de la société civile, ceci donne espoir à tout enfant congolais d’être scolarisé pour une bonne formation. Cependant, il se pose un problème majeur pour l’accès des enfants vulnérables à l’éducation. Le taux de scolarisation paraît trop faible. Il n’y a guère des statistiques fiables pour reconnaître le taux de scolarisation de ces enfants.
Voila pourquoi, elles ont déposé mardi 27 juillet un plaidoyer auprès du ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et technique, pour demander au gouvernement de prendre des mesures idoines afin de promouvoir l’accès des enfants vulnérables à l’éducation et d’assurer leur suivi dans les établissements scolaires.
Approché par Ouragan.cd, Batundi Hangi Vicar, coordonnateur national de l »ONG » Foyer de développement pour l’autopromotion des pygmées et indigènes défavorisés (FDAPID) », a affirmé qu’ils ont déposé avec d’autres organisations une note de plaidoyer auprès du ministre de l’EPST, Tony Mwaba.
Le document de cinq pages diagnostique des problèmes qui affectent l’éducation des enfants vulnérables en dépit de l’arsenal juridique existant avant de proposer des pistes de solutions en vue de promouvoir le principe « Ne laisser personne pour compte » du Groupe des Nations unies pour le développement durable.
Il a souligné que parmi cet arsenal juridique, il y a entre autres la Déclaration universelle des droits de l’homme (DUDH), la Convention internationale des droits de l’enfant (CDE), la Déclaration des Nations unies sur les droits des peuples autochtones (,DNUDPH) et la Charte africaine sur les droits et le bien-être de l’enfant (CADBE).
M. Batundi Hangi fait observer que des problèmes ont été relevés lesquels nécessitent des solutions pour une meilleure éducation des enfants. Il cite notamment le faible taux de scolarisation des enfants vulnérables, la vétuste des statistiques, le taux de déperdition scolaire et la responsabilité des travaux ménagers.
De ce fait, plusieurs pistes de solutions sont proposées pour palier à cette problématique. Il s’agit notamment d’uniformiser le registre d’inscription scolaire, de mettre en place une commission mixte des partenaires éducatifs étatiques et non étatiques, d’identifier tous les enfants pygmées, handicapés et albinos; d’appuyer le programme de rattrapage scolaire des enfants vulnérables ; de renforcer les mesures dans les règlements scolaires et les mécanismes de gestion des plaintes pour prévenir et mettre fin à la discrimination des enfants.
L’ONG avec d’autres structures de la société civile poursuivent leur périple et déposent mercredi et jeudi le plaidoyer dans certains ministères sectoriels dont celui du Genre, famille et enfant ainsi qu’auprès du ministre délégué aux Affaires sociales , humanitaires et solidarité nationale en charge des personnes vivant avec handicap et autres groupes vulnérables.
Le plaidoyer, note-t-on, est mené avec l’appui et la solidarité internationale du Secours populaire français (SPF) dans le but de contribuer à la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD) et à la promotion du principe « Ne laisser personne pour compte » du Groupe des Nations unies pour le développement.
Cela avec les organisations ci-après : l’ACVDP (Action contre les violations des droits des personnes vulnérables); REPEQ (Réseau des pygmées de l’Equateur); One of Them; AIFED (Actions et interventions des femmes entrepreneures pour le développement); ACRDH (Actions congolaises pour le respect des droits humains); CJR 1325; Anges du Ciel; VHDH (Voie des Handicapés pour les droits de l’homm