DECLARATION
Le Conseil de Sécuritéde d l’ONU, le Gouvernement de la République Démocratique du Congolais et le Bureau du Procureur Près la Cour Pénale Internationale doivent s’activeren saisissant la Cour Pénale Internationale pour évité l’irréparable face aux Crimes gravescollectifs commis contre plus de 122 civils parmi lesquels des enfants et femmes à KISHISHE, en territoire de Rutshuru au Nord-Kivu par le M23 et ses allié

Les Organisations de la Société Civile environnementale et des droits de l’Homme de la République Démocratique du Congo, œuvrant dans le Paysage Virunga sont très sidérées par des actes des massacres collectifs qui auraient étécommis par les terroristes du M23 soutenus par les éléments des RDF dans le Territoire de Rutshuru, dont les dernierscas en date seraient ceux du 30 novembre 2022 au Village de Kishishe où les exécutions sommaires et extrajudiciaires collectives contre les civils dont le décompte provisoire des cadavres serait estimé à 122 personnes y compris des enfants et femmes auraient été enregistrées. Des massacres contre des civils aux mains nues, des enfants fouillant les conflits dans une Eglise Adventiste de la place et la mort par machettes et armes à feu les y a rattrapés. Ces massacres cruels, inhumains s’ajoutent sur les crimes graves marqués par d’autres exécutions extra- judiciaires, utilisation forcée des enfants et jeunes garçons comme des boucliers de guerre lors des opérations militaires, les pillages des biens des civils, des taxes forcées sur les dos de la population dans les territoires sous contrôle du M23 est ces alliés. Des attaques contre les installations énergétiques à Matebe dans le Parc National des Virunga, Site du patrimoine mondial de l’UNESCO,installation de survie sociale pour des milliers des civils dans presque l’ensemble du territoire de rutshuru , aussi la ville de Goma dans ses coins stratégiques (hopitaux, captage d’eau, …) et services et hors objectif militaire,le déplacement forcé des centaines de milliers des populations parmi lesquelles des femmes, enfants, vieux et veuilles innocents et les morts qui les rattrapent dans les camps de déplacés au regard de la situation humanitaire pas maitrisée jusque là et d’autres encours des routes vers des endroits qu’ils estiment avoir la paix et la sécurité…. Ces faits constitutifs des crimes graves ont accompagnés les actions du M23 et ses partenaires qui reste des élément de la RDF lors de la récupération des villages des Groupements et Cités : de Jomba, Bukoma, Kisigari, Rugari, Rutshuru Centre,Kiwanja, Kabaya en Chefferie de Bwisha depuis le début de cette crise humanitaire.

Que les Organisations de la Société Civile rappellent à l’opinion nationale et internationale que les attaques orientées contre les biens à valeur culturelles, environnementales et sites protégés par l’UNESCO sont des crimes graves relevant du Statut de Rome qui doivent être réprimés. Que ces attaques ciblant les installations dans le Parc des Virunga ne datant pas d’aujourd’hui, le Conseil de Sécurité des Nations Unies, le Bureau du Procureur de la CPI devraient s’activer comme cela a été le cas avec les attaques des monuments historiques à TOUBOUCTOU et Gao au Mali en 2017 ayant abouti à la Condamnation du Djihadiste par la Cour Pénale Internationale (CPI). Les Organisations de la Société Civile environnementale et des droits de l’homme rappellent que ces actes commis sont des crimes graves, imprescriptibles, constitutifs des crimes de guerre et crimes contre l’humanité prévus et punis par les Statuts de Rome créant la Cour Pénale
Internationale.

Qu’en outre ces attaques contre des civils, femmes et enfants innocents portent atteinte aux  droits à la vie, droit à la paix et stabilité, pourtant des droits consacrés par la Déclaration Universelle des droits de l’Homme, le Pacte International des droits civils et politiques, la Convention des Nations Unies sur la lutte contre les disparitions forcées et bien d’autres
instruments juridiques internationaux importants relatifs au Droit International Humanitaire et droits de l’Homme.
Les Organisations de la Société civile environnementale et des droits de l’homme demande aux gouvernements de la sous-région, la facilitation des processus de Nairobi (KENYA) et de Louanda (ANGOLA), aux mécanismes conjoints de vérification de la CIRGL, au Conseil de sécurité des Nations Unies, à la CPI, aux Organisations Internationales des droits de l’homme et à toute la Communauté internationale d’aller au-delà des condamnations lues aux médias mais d’ouvrir des enquêtes , des affaires sur la situation dans le Paysage Virunga en territoire de Rutshuru élargie aux cas de Beni pour que la vérité , des sanctions , justice et réparationssoient faites en faveur des victimes de ces barbaries sans noms.
Les Organisations de la société Civile environnemental et des droits de l’Homme sont préoccupées par la passivité, l’hypocrisie et l’impunité se limitant à de fois à des simples
rapports d’experts , condamnations contre les auteurs des graves violations et les gouvernements qui les soutiennent dans les entreprises criminelles en RDC, une situation et attitude manifestées depuis les rébellions soutenues par des responsables d’Etat de la sous – Région (depuis l’AFDL, RCD, CNDP, M23). Ce qui est déplorable, ce que la plus part d’auteurs des crimes de cette période jouissent d’une impunité arrogante, certains d’entre eux ont bénéficié des postes en guise des primes à la guerre, au nom de la paix et stabilité en RDC,
une paix et stabilité jamais retrouvée car recherchée au détriment de la justice, réparation , la vérité pour une réconciliation.
Ceci risquera de donner l’occasion à des groupes armés, Mouvementsrebelles et leurs alliésde provoquer des situations humanitaires catastrophiques dans la sous-région du genre génocide, pourtant évitable si la Communauté internationale et les Etats de la sous région pouvaient travailler pour stopper cette machine à tuer.

L’histoire récente des années 1994 au Rwanda nous renseigne que le crime de génocide y perpétré avait pour cause en partie, l’hypocrisie, silence coupable de la Communauté internationale et les conséquences que cela a conduit au Rwanda et pour l’humanité doit interpeller les dirigeants mondiaux et exiger une réaction ferme au-delà des condamnations légendaires.
Fait à Goma, le 04 décembre 2022