Excellence Monsieur de Gouverneeur Militaire ai de la Province du Nord-Kivu ;
Mesdames et Messieurs, les Chefs des Divisions provinciales du Genre, DH, Santé,…. ;
Chers Représentants des organisations Internationales et Nationales ;
Chers Leaders et délégués des autochtones Pygmées ;
C’est depuis Décembre 1994 que l’Assemblée Générale des Nations Unies avait décidé de faire du 09 Août de chaque année, la Journée Internationale des Peuples Autochtones (JIPA) dans le but de renforcer la coopération internationale afin de résoudre les problèmes rencontrés par les peuples autochtones dans tous les Pays du monde.
Pour rappel, les peuples autochtones pygmées constituent en République Démocratique du Congo, la population la plus ancienne dont effectif est estimé entre 600.000 et 3.000.000 d’ames repartis dans 21 sur 26 Provinces de la RDC.
Ce 09 août 2024 est commemorée sous le thème modiale «la protection des droits des Peuples Autochtones en situation d’isolement volontaire ou de contact initial» parce que les Nations Unies ont constaté qu’il y a environ 200 groupes de peuples autochtones qui vivent actuellement dans un isolement volontaire et n’ont aucun contact avec le monde extérieur1. Tandis que lorsque nous, Division provinciale du Genre du Nord-Kivu, FDAPID, Ipas, PIDP, FDA, EFIM, ADELIPO et autres organisations, analysons le contexte de la Republique Democratique du Congo et celui de la partie Est du Pays en particulier, nous avons hâte de conclure que les peuples autochtones Pygmées vivent dans une prison à ciel ouvert, sous le choc de l’insecurité qui
enracine la sédentarisation forcée et la vulnerabilité de ces peuples qui ne peuvent plus acceder à la forêt, leur bahitat naturel, supermarché, pharmatie ancestrale et matérenité.
Cependant, les efforts des dirigeants congolais et des organisations qui militent pour les droits des peuples autochtones en Repubique Democratique du Congo sont à salueer parce qu’il existe déjà un cadre légal (loi no22/030 du 15 juillet 2022 portant protection et promotion des droits des peuples autochtones pygmées) même si son application n’est pas encore effective et certains autochtonees ont déjà un niveau d’instruction satisfaisant pour participer la gouvernance et au dévéloppement du Pays.
Ici et maintenant, nous encourageons les autorités congolaises, les missions diplomatiques, les agences du système des Nations Unies et les organisations internationales à accorder crédit à la situation inquiétante des peuples autochtones pygmées en initiant des programmes et projets multisectoriels pour garantir la paix, la dignité, l’accès à la justice, la protection de l’environnement, le bien-être socio-économique et l’émancipation de ces derniers.
Merci infiniment pour votre attention soutenue.
BATUNDI HANGI Vicar
Coordinateur National du FDAPID
Prix Néerlandais Tulipe pour les droits humains.