La précarité du contexte politique, sécuritaire, social, économique, environnemental en République Démocratique du Congo engendre des troubles, abus et des multiples violations des droits humains.
Les défenseur(e)s des droits humains, y compris les journalistes et les militants des mouvements pro-démocratie sont doublement victimes portant la RDC ne dispose pas d’un mécanisme législatif spécifique à la protection de ces acteurs de la société civile au niveau national, à part son adhésion à la Déclaration sur le droit et la responsabilité des individus, groupes et organes de la société de promouvoir et protéger les droits de l’homme et les libertés fondamentales universellement reconnu du 9 Décembre 1998 et les édits provinciaux au SudKivu en 2016 et au Nord-Kivu en Novembre 2019. Les réseaux de protection des défenseur(e)s des droits humains enregistrent en moyenne 800 cas des menaces chaque année qui concernent souvent des arrestations, détentions irrégulières dans conditions inhumaines, condamnations,
assassinats, enlèvements, intimidations, cambriolages des bureaux et des domiciles, agressions physiques, tortures, etc.